Merci de faire ou de ne pas faire
Aménagements pédagogiques possibles pour les enfants dys.
(Ces suggestions concernent surtout les élèves dyslexiques, mais tous tireront aussi bénéfice de ces aménagements.)
Généralement, MERCI de ne pas faire … :
Demander un travail de copie, de prise de notes, de résumé.
Faire lire à haute voix en classe.
Faire écrire au tableau devant la classe.
Proposer des documents très "chargés".
Pénaliser systématiquement l'orthographe.
Noter la présentation, la graphie.
Corriger "surabondamment" en rouge !
Indiquer le travail à faire ou donner les consignes trop rapidement.
Généralement, MERCI de faire … :
Oraliser les consignes écrites.
Faire verbaliser plutôt qu'écrire les réponses demandées.
Privilégier l'évaluation orale.
Poser des questions pendant le cours pour stimuler l'attention.
Adapter les évaluations écrites : exercices à trous, contrôle continu, etc.
Une phrase par consigne.
S'assurer de la bonne compréhension des consignes.
Si possible, proposer des documents écrits en plus gros caractères.
Éventuellement prendre le temps de surligner l'important avec l'élève.
Laisser du temps pour accomplir la tâche demandée.
Donner des corrigés écrits pour aider à comprendre ce qui était demandé.
Placer l'élève face au tableau.
Écrire au centre du tableau, sans abréviations.
Présenter les notions sous forme graphique.
Utiliser différentes couleurs pour aider à distinguer ce qui doit l'être.
Insister sur les méthodes de travail et les façons de s'organiser.
Donner le plan des cours pour faciliter les repérages de l'élève.
Insister sur la chronologie, les repères temporels.
Autant que possible, pratiquer une correction "positive" qui souligne les réussites.
Privilégier la justesse de la réponse plutôt que sa correction formelle.
Inciter à l'élève à se faire des fiches de mémorisation et en autoriser l'utilisation.
Accepter et favoriser l'utilisation de l'informatique et des correcteurs automatiques d'orthographe.
Annoncer très à l'avance les lectures à faire.
Une attention particulière.
Nous ne "changerons" pas ce "cerveau différent". Enseignants, nous ne sommes ni thérapeutes ni psychologues patentés, mais nous faisons cependant pleinement partie de cet ensemble éducatif qui fait grandir et progresser un enfant quel qu'il soit. Alors, disons-nous qu'un enfant dys nous demande avant tout une attention particulière pour accomplir notre tâche d'enseignant.
Nous pouvons, avec tact et discrétion, expliquer à la classe les problèmes particuliers d'un enfant dys et souligner, en le faisant, que chaque être humain est différent, que chacun apprend à sa manière et que nul n'est parfait !
Il ne s'agit pas de manifester pitié ou laxisme, mais de présenter à l'élève une relation éducative rassurante qui le poussera à se dépasser et évitera les blocages psychologiques, le découragement passif ou l'instabilité hyperactive.
Pour une scolarité plus efficace.
En nous intéressant à lui et à ses façons d'apprendre, en analysant périodiquement avec lui ses difficultés pour progresser, nous faciliterons une scolarité "vivable" et efficace pour cet enfant et pour sa famille.
Loin de le mettre à l'écart, nous lui montrerons notre confiance en l'associant le plus possible aux "meilleurs" élèves pour stimuler son travail et son caractère, en lui confiant des responsabilités, en reconnaissant ses talents et son imagination.
Enfin, en lien avec les parents, nous pourrons faciliter le travail effectué par tout l'ensemble rééducatif qui entoure l'enfant.
Finalement, c'est vrai, un enfant dys dans la classe nous demande des efforts supplémentaires, mais l'acuité pédagogique suscitée par sa présence est bénéfique à toute la classe et stimule notre propre créativité, ce qui est aussi pour nous bien souvent source de ce "plaisir éducatif" qui rend notre métier passionnant.
M.S.
(Ces suggestions concernent surtout les élèves dyslexiques, mais tous tireront aussi bénéfice de ces aménagements.)
Généralement, MERCI de ne pas faire … :
Demander un travail de copie, de prise de notes, de résumé.
Faire lire à haute voix en classe.
Faire écrire au tableau devant la classe.
Proposer des documents très "chargés".
Pénaliser systématiquement l'orthographe.
Noter la présentation, la graphie.
Corriger "surabondamment" en rouge !
Indiquer le travail à faire ou donner les consignes trop rapidement.
Généralement, MERCI de faire … :
Oraliser les consignes écrites.
Faire verbaliser plutôt qu'écrire les réponses demandées.
Privilégier l'évaluation orale.
Poser des questions pendant le cours pour stimuler l'attention.
Adapter les évaluations écrites : exercices à trous, contrôle continu, etc.
Une phrase par consigne.
S'assurer de la bonne compréhension des consignes.
Si possible, proposer des documents écrits en plus gros caractères.
Éventuellement prendre le temps de surligner l'important avec l'élève.
Laisser du temps pour accomplir la tâche demandée.
Donner des corrigés écrits pour aider à comprendre ce qui était demandé.
Placer l'élève face au tableau.
Écrire au centre du tableau, sans abréviations.
Présenter les notions sous forme graphique.
Utiliser différentes couleurs pour aider à distinguer ce qui doit l'être.
Insister sur les méthodes de travail et les façons de s'organiser.
Donner le plan des cours pour faciliter les repérages de l'élève.
Insister sur la chronologie, les repères temporels.
Autant que possible, pratiquer une correction "positive" qui souligne les réussites.
Privilégier la justesse de la réponse plutôt que sa correction formelle.
Inciter à l'élève à se faire des fiches de mémorisation et en autoriser l'utilisation.
Accepter et favoriser l'utilisation de l'informatique et des correcteurs automatiques d'orthographe.
Annoncer très à l'avance les lectures à faire.
Une attention particulière.
Nous ne "changerons" pas ce "cerveau différent". Enseignants, nous ne sommes ni thérapeutes ni psychologues patentés, mais nous faisons cependant pleinement partie de cet ensemble éducatif qui fait grandir et progresser un enfant quel qu'il soit. Alors, disons-nous qu'un enfant dys nous demande avant tout une attention particulière pour accomplir notre tâche d'enseignant.
Nous pouvons, avec tact et discrétion, expliquer à la classe les problèmes particuliers d'un enfant dys et souligner, en le faisant, que chaque être humain est différent, que chacun apprend à sa manière et que nul n'est parfait !
Il ne s'agit pas de manifester pitié ou laxisme, mais de présenter à l'élève une relation éducative rassurante qui le poussera à se dépasser et évitera les blocages psychologiques, le découragement passif ou l'instabilité hyperactive.
Pour une scolarité plus efficace.
En nous intéressant à lui et à ses façons d'apprendre, en analysant périodiquement avec lui ses difficultés pour progresser, nous faciliterons une scolarité "vivable" et efficace pour cet enfant et pour sa famille.
Loin de le mettre à l'écart, nous lui montrerons notre confiance en l'associant le plus possible aux "meilleurs" élèves pour stimuler son travail et son caractère, en lui confiant des responsabilités, en reconnaissant ses talents et son imagination.
Enfin, en lien avec les parents, nous pourrons faciliter le travail effectué par tout l'ensemble rééducatif qui entoure l'enfant.
Finalement, c'est vrai, un enfant dys dans la classe nous demande des efforts supplémentaires, mais l'acuité pédagogique suscitée par sa présence est bénéfique à toute la classe et stimule notre propre créativité, ce qui est aussi pour nous bien souvent source de ce "plaisir éducatif" qui rend notre métier passionnant.
M.S.